3. Dato Okriashvili

Biographie de Dato Okriashvili

Les faits marquants de la vie et de la carrière de Dato Okriashvili.

Si Dato Okriashvili est connu pour une chose en plus de ses prouesses sur le terrain de rugby, c’est pour être le bon gros géant de la ville. Mais si jamais vous l’affrontez sur un terrain de rugby, ne vous faites pas avoir. Mesurant 1,79 m et pesant 125 kg de muscles géorgiens purs, Dato est un pilier droit dominant qui apporte une formidable puissance à la mêlée.

En dépit de ses débuts tardifs (il n’a commencé à jouer au rugby qu’à l’âge de 15 ans), le jeune Géorgien n’a pas mis longtemps pour briller. Combinant son talent naturel à une éthique de travail sans faille, Dato a rapidement gravi les échelons et, après quelques années seulement, il évoluait dans la première division de son pays.

Commençant sa carrière professionnelle, Dato a ensuite passé cinq années complètes à concourir dans la première division de son pays, la Didi 10. Il a passé son temps avec le club de rugby semi-professionnel Jiki Gori en tant que joueur sous contrat avant de partir pour la France en 2015.

Une fois en France, Dato a passé sa première saison (2015 – 2016)) dans la célèbre région française de Bourgogne, après avoir signé un contrat avec l’AS Mâcon Rugby. De là, il a ensuite passé deux saisons au Stade Rodez Aveyron (2016 – 2018), puis au Stade Olympique Chambéry (2018 – 2019), et enfin au Rugby Club Savoie Rumilly (2019 – 2020). 

Plus récemment, Dato a été recruté par l’équipe de rugby de Sarlat basée à Sarlat-la-Canéda, en France, où, en plus de jouer en tant que pilier droit, il dirige désormais le développement du sponsoring local pour le club.

Sarlat Rugby a récemment terminé sa première saison sans aucune défaite depuis la fondation du club en 1903, avec un bilan parfait de 22 victoires pour 22 matchs joués. L’arrivée de joueurs tels que Lucas Caneda, Hemani Paea, Ikapote Fono et Dato Okriashvili a transformé une équipe qui jouait auparavant dans les bas-fonds en un prétendant qualifié pour les finales du championnat de France de Fédérale 2 et en une marque qui s’est assurée une audience mondiale, avec de nouveaux fans venus des quatre coins du monde.

Ces performances sur le terrain ont attiré l’attention de grandes marques de sport comme Samurai. Basé de l’autre côté de la Manche, au Royaume-Uni, Samurai Sportswear est l’un des principaux fournisseurs internationaux d’équipements pour les clubs sportifs, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande à la division anglaise de rugby Premiership. Et ce, depuis 25 ans. En 2021, Samurai est devenu le nouveau fournisseur de l’équipe de rugby de Sarlat.

Lorsque la nouvelle que Samurai Sportswear pourrait devenir le nouveau sponsor du kit de l’équipe s’est répandue, certains joueurs ont été plus qu’enthousiastes. Le kit actuel de l’époque laissait beaucoup à désirer. Et, si tout le monde ne savait pas qui était Samurai au départ, de nombreux joueurs le savaient.

Sarlat Rugby, ou Club Athlétique Sarladais, a vu le jour en 1903. Depuis plus de cent ans, le rugby est un rendez-vous hebdomadaire, que les plus passionnés du pays sarladais ne manqueraient pour rien au monde. Madrazès, maison du ballon ovale, aura vu défilé de nombreuses générations de rugbymen sur son pré. Locaux comme recrues, tous auront pendant des années été animé par la même volonté : porter haut et fiers le bleu et le noir de la Salamandre.

Le rugby sarladais aura porté sous ses couleurs des personnages emblématiques dont les noms resteront longtemps dans les esprits des supporters les plus assidus, tel que celui en l’honneur de qui a récemment été renommé le Stade de Madrazès : Christian Goumondie.

Dès 1903, sous l’égide de l’association omnisports « La salamandre » (emblème de la ville) les premières confrontations se déroulent le dimanche au Jardin du Plantier, sans vestiaires, sans tribune et… sans arbitre. Le mot rugby n’est pas encore utilisé.

Le succès populaire de ce sport entrainera en 1908 la naissance du Football Club sarladais officiellement déclarée le 12 février 1913. On s’affronte alors sur le terrain des Pechs et le « bleu et noir » deviennent les couleurs du club. Au cours de la saison 1921-1922, sous l’impulsion d’Alexandre Rebeyrol, le faubourg de Madrazès est choisi comme lieu d’affrontement.