Colomiers Rugby

Colomiers Rugby: Renaître de ses cendres

Colomiers Rugby Histoire, faits marquants.

Colomiers Rugby est un club français de rugby à XV qui a été fondé pendant la première guerre mondiale en 1915. Jusqu’à un changement de nom en 2008, Colomiers Rugby était connu sous le nom d’Union Sportive Colomiers (US Colomiers). Comme beaucoup de clubs ayant une longue histoire, l’équipe a eu sa part de hauts et de bas. Six ans seulement après la création de l’équipe, d’autres équipes de la région ont reconnu que Colomiers Rugby avait recruté des joueurs de grande qualité, et les ont recrutés pour leur propre équipe. Malheureusement, cela a laissé Colomiers en difficulté pour trouver des joueurs. En conséquence, l’équipe a été dissoute en 1928, et son existence a cessé pendant un certain temps.

Renaître de ses cendres

En mai 1963, une réunion entre un groupe d’hommes a lieu, et le club de rugby renaît de ses cendres. C’est là que l’équipe a annoncé son premier président, Raymond Paupy, qui, au cours de son règne de 13 ans, a aidé l’équipe non seulement à concourir à nouveau, mais aussi à devenir performante. En 1978, un nouveau président, Jean Brunet, est engagé. Il a jeté les bases que l’équipe devait suivre pour atteindre le succès. Il croyait que le succès viendrait de l’investissement dans les jeunes hommes de l’équipe, dont certains n’ont que dix-sept ans, et que les résultats suivront dans les années à venir. L’attitude « former des joueurs, mais aussi des hommes » a généré de fortes ambitions au sein du club et a abouti à une promotion en division supérieure.

Confiance et Moral sont Synonymes de Succès

Dans l’ère moderne, Colomiers goûte pour la première fois au succès en remportant le Championnat d’Europe 1997-98. Après avoir traversé leur groupe sans défaite, les hommes au maillot bleu foncé ont affronté l’AS Montferrand en quart de finale, marquant 23-13. Ils ont ensuite rencontré l’une des équipes les plus titrées de l’histoire du rugby français, le Stade Français, et ont réussi à obtenir un résultat surprenant, 19-13. N’ayant rien à perdre et la confiance coulant dans leurs veines, Colomiers a réalisé une performance incroyable devant 12 500 spectateurs et a battu le SU Agen, 43-5. Cette victoire leur permet de participer à la prestigieuse Heineken Cup la saison suivante. Encore une fois, ils se sont battus comme des lions et ont réussi à atteindre la finale de 1999, ne s’inclinant que contre les favoris, l’Ulster, 21-6. Au tournant du siècle, l’équipe avait construit une équipe solide et avait terminé deuxième du Championnat de France 2000, ne s’inclinant qu’en finale, devant 78 000 fans, face au Stade français, 28-23. Malgré cette défaite, l’équipe a connu une période faste, et rien ne laissait présager qu’elle allait s’arrêter. Et pourtant, elle s’est arrêtée.

Le retour de la malchance

La tragédie a frappé en 2004 lorsque le président Michel Bendichou, un ancien joueur et un homme qui avait le club dans les veines, est décédé des suites d’une maladie. Il faisait partie du club depuis 37 ans, et le stade a été rebaptisé en son honneur, tant son influence était grande. La perte de Bendichou est profondément ressentie, et la saison est un désastre, amorçant une période où le club sombre dans l’instabilité. La relégation en Fédérale 1 est confirmée en 2004, mais le club rebondit et devient champion de France de Fédérale l’année suivante. Le club subit une nouvelle relégation en 2007, mais répète sa capacité à rebondir pour être promu et nommé champion en 2008, confirmant ainsi sa place en Pro D2. Cette situation s’est répétée en 2011 et 2012. Cependant, le nouveau président du club, Alan Carre, souhaite ramener la stabilité au sein du club tout en respectant la tradition et en investissant dans la jeunesse. Lors de la saison 2019-20 et avec seulement sept matchs à jouer, le Colomiers Rugby semblait promis à la promotion, après avoir été en tête de la Pro D2. Cependant, due à la pandémie de COVID-19, la saison a été annulée. L’équipe ratera ensuite l’élimination en huitième de finale la saison suivante.